15 jours à La Réunion : itinéraire complet entre lagons, volcans et cirques verdoyants

15 jours à la Réunion

Notre guide de voyage

Bienvenue à La Réunion, petit joyau tropical de l’océan Indien, surnommé l’île intense pour la richesse de ses paysages et expériences. En 15 jours à La Réunion, on passe des plages turquoise aux sommets vertigineux, des forêts tropicales aux volcans lunaires. Cette diversité exceptionnelle, combinée à la douceur de vivre créole, offre un équilibre idéal entre farniente au bord du lagon, randonnées en montagne et découvertes culturelles. Imaginez-vous savourer un cari au soleil couchant après une journée de trek ou de plongée : chaque journée de ce séjour promet son lot de surprises. L’île intense regorge de trésors naturels et culturels – cirques verdoyants, cascades rafraîchissantes, récifs coralliens, villages créoles – qu’on prend plaisir à explorer sans jamais se lasser. Suivez-moi à travers ce circuit de deux semaines à La Réunion, inspiré de mes propres aventures, pour un itinéraire varié mêlant découvertes personnelles, conseils pratiques et bonnes adresses locales. Vous aurez, vous aussi, envie de réserver votre billet pour l’Île Bourbon au plus vite !

Vue panoramique sur le cirque de Mafate depuis le Maïdo, l’un des plus beaux points de vue de l’île. Ces montagnes grandioses illustrent bien la diversité des paysages pendant 15 jours à La Réunion.

Circuit de 15 jours à La Réunion

Jour 1 et 2 : oImmersion tropicale dans le cirque de Salazie

À peine atterris à l’aéroport de Saint-Denis, on récupère la voiture de location – indispensable pour explorer l’île en toute liberté – et on met le cap vers l’est. Rapidement, le paysage urbain laisse place à une végétation luxuriante : la route qui mène au cirque de Salazie serpente à flanc de montagne, longe la rivière du Mât et offre déjà un avant-goût de l’île intense, avec ses cascades jaillissant à chaque virage. L’incontournable cascade du Voile de la Mariée, fine dentelle d’eau ruisselant sur la falaise, annonce l’arrivée dans un univers de fraîcheur et de verdure. Au bout de la route, Hell-Bourg vous accueille comme un doux retour dans le passé. Classé parmi les plus beaux villages de France, ce bijou créole enchante par ses maisons colorées, ses jardins fleuris et son atmosphère paisible. Après l’installation dans un gîte de charme, vous goûtez à votre premier carry maison face aux montagnes embrumées. Le lendemain, c’est tout le cirque de Salazie qui se dévoile : une balade facile vers les Trois Cascades ou la source Manouilh vous plonge dans une nature exubérante, tandis que les plus motivés peuvent tenter l’excursion vers le Trou de Fer via la forêt de Bélouve. L’après-midi, cap vers Bras-Panon ou Sainte-Suzanne pour découvrir les secrets de la vanille Bourbon dans une vanilleraie traditionnelle. Sur la route, le temple hindou multicolore de Saint-André surprend et fascine, témoignage de la diversité culturelle de l’île. De retour à Hell-Bourg, les ruines des anciens thermes offrent une dernière pause contemplative. Deux jours à respirer l’air pur des Hauts, entre cascades, patrimoine et douceur de vivre créole.

Jour 3 : De Salazie au volcan – route panoramique et côte est sauvage

Il est temps de faire vos adieux au vert intense de Salazie pour mettre le cap vers le sud-est de l’île. Ce troisième jour est une journée de transition riche en découvertes, qui vous mènera jusqu’aux pentes du volcan. En quittant Hell-Bourg le matin, reprenez la route vers la côte est. Si vous ne l’avez pas fait la veille, faites un crochet par Saint-André ou Sainte-Suzanne pour découvrir le patrimoine de l’Est : le temple Tamoul Niagara (aussi appelé temple du Colosse) à Saint-André vaut le détour pour ses sculptures colorées, et la cascade Niagara à Sainte-Suzanne offre un beau spectacle accessible en voiture. Continuez ensuite vers le sud sur la route côtière (Nationale 2) en traversant les villages de l’Est, région réputée pour ses cultures de vanille et de canne à sucre. À Sainte-Rose, faites une pause à Notre-Dame-des-Laves – cette petite église miraculeusement épargnée par une coulée de lave en 1977, entourée des coulées noires solidifiées, symbolise la cohabitation de l’île avec son volcan. Plus loin, empruntez la Route des Laves qui longe le Grand Brûlé, vaste étendue de coulées volcaniques descendant jusqu’à la mer. Le paysage devient presque lunaire ici, preuve des éruptions successives du Piton de la Fournaise. Garez-vous au parking aménagé sur la coulée de 2007 : marcher quelques minutes sur ces roches volcaniques encore dépourvues de végétation est une expérience unique – on y ressent vraiment la puissance du volcan sous nos pieds. Avant de quitter le bord de mer, un dernier arrêt s’impose à l’Anse des Cascades (près de Piton Sainte-Rose) : ce petit havre de paix, avec sa cocoteraie verdoyante et ses cascades se jetant dans une anse marine, est l’endroit idéal pour votre pause déjeuner pique-nique. Vous y trouverez des tables à l’ombre des palmistes et badamiers, avec la brise de l’océan pour vous rafraîchir – un moment de tranquillité fort appréciable.

Reprenez la route en début d’après-midi pour entamer l’ascension vers le cœur de l’île : la route grimpe en lacets vers la Plaine des Cafres, région de pâturages verdoyants souvent comparée aux paysages alpestres. Votre destination du jour est le secteur du volcan. L’idéal est de loger aux environs de Bourg-Murat (village étape où se trouve la Cité du Volcan, musée interactif sur le Piton de la Fournaise) ou encore plus haut à La Plaine des Sables si vous avez réservé un gîte vers le pas de Bellecombe. En fin de journée, la température chute un peu à l’altitude (Bourg-Murat est à 1600 m) : profitez d’une soirée au chaud dans une auberge créole, car demain une grande aventure volcanique vous attend !

Jour 4 : Lever de soleil sur le Piton de la Fournaise – randonnée volcan et paysages lunaires

Cette journée sera sans doute l’un des temps forts du voyage. Le réveil sonne très tôt (vers 3h ou 4h du matin) pour pouvoir rejoindre le sommet du volcan avant les nuages. En voiture, vous empruntez la route forestière du volcan jusqu’au spectaculaire Pas de Bellecombe (2 311 m d’altitude), point de départ du sentier : à l’aube, le spectacle est inoubliable. Face à vous s’étend l’enclos Fouqué, immense caldeira rougeoyante, et au milieu trône le cône parfait du Piton de la Fournaise avec parfois des fumerolles s’en échappant. Si vous êtes en bonne forme, lancez-vous dans la randonnée vers le sommet du volcan (environ 5 heures aller-retour jusqu’au cratère Dolomieu) – une marche sur la lave figée, dans un décor minéral extraordinaire. Sinon, vous pouvez simplement descendre les premiers escaliers et marcher jusqu’au Formica Léo, petit cratère orangé tout proche, pour ressentir l’énergie du lieu sans faire tout le parcours. Le lever de soleil depuis le Pas de Bellecombe vaut à lui seul l’effort matinal : les premières lueurs teintent de rouge les scories volcaniques, un moment magique gravé dans nos mémoires.

Après l’effort, le réconfort. En fin de matinée, remontez à la voiture et allez prendre un chocolat chaud bien mérité au gîte du Volcan ou dans une ferme auberge de la Plaine des Cafres. Sur le chemin du retour, prenez le temps d’admirer la Plaine des Sables, cette étendue de poussière ocre et de roche complètement aride qui précède le volcan : on se croirait sur Mars dans ce désert d’altitude. Un point de vue populaire est au Nez-de-Bœuf (point culminant de la route forestière) d’où l’on voit la Plaine des Sables dans toute sa splendeur lunaire. En redescendant vers Bourg-Murat, vous pouvez faire un détour par la Cité du Volcan (musée moderne avec maquettes, films 4D et explications ludiques sur la géologie de l’île) si le cœur vous en dit.

Selon votre énergie, la journée peut continuer vers la côte sud. En début d’après-midi, reprenez la route vers Saint-Pierre (45 min environ) pour gagner la région du Sud Sauvage. La transition est saisissante : en quelques kilomètres, vous passez des landes volcaniques aux plages de sable noir et plantations tropicales. Installez-vous pour deux nuits du côté de Saint-Philippe, Saint-Joseph ou Manapany (au choix, selon vos hébergements – cette zone en compte moins que l’Ouest, il faut souvent réserver à l’avance). Le soir, pourquoi ne pas déguster un cari bichique ou un massalé dans une petite table d’hôtes créole ? La cuisine du sud de l’île est délicieuse, épicée juste comme il faut. 😋

Jour 5 : Le Sud Sauvage – entre coulées de lave, forêts et cap méchant

Vous voilà au cœur du Sud sauvage, cette portion de côte préservée où la nature reprend ses droits entre chaque éruption volcanique. La thématique du jour : paysages côtiers spectaculaires et nature exubérante, avec un rythme tranquille. Commencez par une balade matinale dans le jardin des Parfums et des Épices à Saint-Philippe (si ouvert ce jour-là) : ce magnifique jardin botanique vous fait découvrir la flore tropicale réunionnaise (ylang-ylang, poivre, cannelle, etc.) et porter le nom à juste titre – les senteurs y sont divines. Ensuite, rendez-vous à Cap Méchant, l’un des points de vue emblématiques du sud. Ce cap porte bien son nom : ici les vagues de l’océan Indien viennent se fracasser avec fracas contre les falaises de lave noire, projetant des gerbes d’écume. Un spectacle naturel à admirer depuis le petit parc aménagé (derrière la barrière de sécurité, prudence). Sur place, des kiosques vendent des spécialités locales : goûtez aux bonbons piments ou aux samoussas épicés, parfaits en casse-croûte face à l’océan.

En continuant vers l’ouest, la route traverse d’anciennes coulées aujourd’hui recouvertes de vacoa et de filaos. Faites un crochet par le Puits des Anglais, bassin naturel d’eau de mer où les habitants aiment se baigner à l’abri des vagues. Plus loin, à Saint-Joseph, bifurquez vers la rivière Langevin : une route étroite et sinueuse remonte cette vallée verdoyante jusque sous la cascade Grand Galet (aussi appelée cascade Langevin). Cette chute d’eau majestueuse, formée de multiples filets d’eau se jetant dans un grand bassin bleu-vert, est l’une des plus belles de l’île. Vous pouvez vous garer juste à côté et descendre vous rafraîchir les pieds (voire vous baigner pour les plus courageux, l’eau de montagne y est fraîche). C’est un endroit parfait pour un pique-nique (très prisé des Réunionnais le week-end).

Dans l’après-midi, revenez vers la côte et faites un tour dans la ville de Saint-Pierre, la capitale du Sud. Si vous y êtes un samedi matin, ne manquez pas le marché forain de Saint-Pierre sur le front de mer, haut en couleur et en saveurs. Même en semaine, Saint-Pierre mérite une visite pour son front de mer agréable, sa jolie plage de lagon (où la baignade est surveillée dans un enclos fileté) et son temple tamoul coloré du quartier Terre-Sainte. En fin de journée, pourquoi ne pas vous détendre sur la plage de Grande Anse, à 15 min à l’est de Saint-Pierre ? Cette grande plage de sable blanc bordée de cocotiers est une carte postale vivante. La baignade y est malheureusement dangereuse (courants et pas de lagon), mais un bassin naturel permet parfois de se tremper sans risque. Au coucher du soleil, Grande Anse est magique : les rayons dorés sur les palmiers, le va-et-vient des familles créoles en pique-nique… un concentré d’art de vivre réunionnais.

Jour 6 : Cilaos, la route aux 400 virages et les sommets du centre

Après l’océan, on reprend de l’altitude ! Ce matin, prenez la direction du cirque de Cilaos, au centre de l’île. Depuis Saint-Pierre, on emprunte la fameuse route aux 400 virages grimpant jusqu’à Cilaos en environ 1h30 de lacets serrés. Assurez-vous de partir de bonne heure pour éviter le gros du trafic et profiter de la vue sans nuages. En chemin, arrêtez-vous aux points de vue (le belvédère de la Roche Merveilleuse à l’arrivée sur Cilaos, par exemple) pour admirer le cirque s’ouvrir devant vous. Entouré des plus hauts sommets de La Réunion – dont le mythique Piton des Neiges (3 071 m, toit de l’océan Indien) – Cilaos offre un décor grandiose.

Installez-vous pour deux nuits à Cilaos village ou dans un îlet à proximité. Le village de Cilaos, perché à 1 200 m d’altitude, est connu pour ses broderies et ses lentilles. Flânez dans ses rues tranquilles, visitez la Maison de la Broderie si cela vous intéresse (savoir-faire traditionnel des « Jours de Cilaos »), et profitez de la fraîcheur du climat montagnard. Après le déjeuner, vous pouvez faire une petite randonnée facile pour vous dégourdir les jambes – par exemple le sentier du bras Rouge qui mène à une belle cascade en contrebas du village (3h aller-retour environ) ou une balade jusqu’à la Roche Merveilleuse (point de vue accessible en 20 min de marche depuis la route). Si vous préférez les sensations fortes à la marche, le canyoning est l’activité star à Cilaos : le canyon de Fleur Jaune est un parcours réputé mêlant rappels sous cascades et sauts dans les bassins (réservé aux sportifs accompagnés d’un guide). En fin de journée, rien de tel qu’un passage aux thermes de Cilaos (établissement thermal réputé depuis le XIXᵉ siècle) pour un bain bouillonnant avec vue sur les montagnes ! En soirée, goûtez aux spécialités locales : un cari de lentilles de Cilaos accompagné d’un verre de vin rouge de Cilaos (oui, on produit du vin ici, sur ce terroir volcanique unique). L’ambiance paisible du cirque la nuit tombée est enchanteresse.

Jour 7 : Randonnées et panoramas à Cilaos

Cette journée libre à Cilaos vous permet de profiter pleinement de ce cirque d’altitude. Si vous êtes randonneur, plusieurs magnifiques randonnées s’offrent à vous. Les plus aguerris pourront tenter l’ascension du Piton des Neiges (départ très tôt pour une montée de 5h jusqu’au sommet, généralement avec bivouac ou refuge, donc plutôt réservé aux amateurs expérimentés). Pour une option plus accessible, le sentier de la Cascade de Bras Rouge (niveau modéré, ~3h) vous emmène à une belle chute et des bassins où piquer une petite baignade. Autre idée : rejoindre en voiture l’îlet de Îlet à Cordes (15 km de route depuis Cilaos) pour découvrir ce hameau isolé authentique et déguster son vin de Cilaos artisanal chez l’habitant.

Pour ceux qui préfèrent une journée tranquille, Cilaos et ses alentours offrent de quoi faire sans trop d’effort : vous pouvez simplement faire le tour du village, acheter des broderies ou du « cotonnade » (jus de canne à sucre fermenté local) en souvenir, puis partir en voiture explorer les environs. Par exemple, la route de Bras Sec offre de jolis points de vue, ou encore la boucle de la Chapelle (en voiture puis 30 min de marche) mène à une curiosité géologique – une grotte/canyon appelée la Chapelle.

En fin d’après-midi, n’hésitez pas à monter en voiture au belvédère du Pitons des Neiges (route de la Roche Merveilleuse) pour admirer le coucher de soleil teinter les remparts du cirque. Après cette deuxième nuit sereine à Cilaos, vous aurez rechargé les batteries pour la suite de l’itinéraire.

Jour 8 : Du cirque de Cilaos à la côte ouest – plages et tortues marines

Il est temps de redescendre vers le littoral et de changer complètement d’ambiance. Quittez Cilaos dans la matinée en redévalant la route aux 400 virages (prenez garde aux radiers et aux éventuelles chutes de pierres, fréquentes sur cette route). Arrivés à la côte, vous pouvez faire une halte à L’Étang-Salé pour voir son étonnante plage de sable noir bordée de filaos. Un petit tour pieds nus sur ce sable volcanique chaud, face aux vagues puissantes, procure des sensations nouvelles. Juste à côté se trouve le souffleur de l’Étang-Salé, un geyser marin créé par les vagues s’engouffrant dans une cavité : lorsque la mer est agitée, le souffle d’eau peut monter à plusieurs mètres de haut – impressionnant à observer.

Continuez ensuite vers le nord-ouest en direction de Saint-Leu, station balnéaire connue pour ses spots de surf (attention, baignade interdite hors lagon) et surtout pour son parapente. Si le temps le permet et que vous avez réservé, offrez-vous un vol en parapente biplace au départ des collines de Saint-Leu (vers 800 m d’altitude) : en décollant sans effort depuis les hauteurs verdoyantes, vous planerez au-dessus du lagon et des plages, avec une vue panoramique sur l’océan et les montagnes – une expérience à couper le souffle, accessible même aux non-sportifs. L’atterrissage se fait en douceur sur le sable, le sourire jusqu’aux oreilles. Pour ma part, ce vol au-dessus du lagon de Saint-Leu reste l’un de mes plus beaux souvenirs de La Réunion.

Après ces émotions, direction Kélonia, le centre d’étude des tortues marines de Saint-Leu. Ce petit écomusée en bord de mer sert aussi de clinique pour tortues blessées. On peut y observer de près différentes espèces de tortues marines nageant dans de grands bassins, et tout apprendre sur leur protection. La visite est ludique et convient bien aux familles (comptez 1h) : un moment attendrissant avec ces anciennes habitantes de l’océan.

En fin de journée, rejoignez votre hébergement sur la côte ouest. Idéalement, posez vos valises vers La Saline-les-Bains ou l’Hermitage (commune de Saint-Paul), qui offrent un cadre parfait pour les 4 prochains jours : on est ici au plus près du lagon turquoise protégé par le récif corallien. Ce soir, dégustez un poisson frais grillé dans une rondavelle (bar de plage) sous les filaos, les pieds dans le sable, en admirant le soleil plonger dans l’océan – le tout avec la douce tiédeur du climat de la côte sous le vent. Un vrai paradis tropical !

Jour 9 : Farniente lagon et excursion en mer (côte ouest)

Après plus d’une semaine bien remplie, cette journée est placée sous le signe de la détente balnéaire. La côte ouest de La Réunion est réputée pour ses lagons aux eaux calmes et poissonneuses, idéales pour la baignade en toute sécurité. Ce matin, munissez-vous de masque et tuba et partez explorer le lagon de l’Hermitage directement depuis la plage : ses eaux peu profondes (1-2 m) abritent des centaines de poissons tropicaux multicolores au milieu des coraux – un véritable aquarium naturel accessible à tous. La baignade y est sans danger, protégée des requins par la barrière de corail, et la température de l’eau oscille entre 23 et 29°C selon la saison. C’est un bonheur de nager tranquillement parmi les papillons, demoiselles et autres poissons-perroquets dans l’eau tiède du lagon.

Snorkeling dans le lagon de l’Hermitage-les-Bains, aux alentours de Saint-Gilles. Ce lagon turquoise peu profond, protégé par la barrière de corail, permet une baignade en toute sécurité et l’observation de poissons multicolores .

Si vous voyagez entre juin et octobre (hiver austral), ne manquez pas une excursion en mer pour observer les cétacés. Au départ du port de Saint-Gilles-les-Bains, de petites sorties bateau permettent d’aller rencontrer dauphins et baleines au large. Les dauphins jouent souvent autour des bateaux près de Saint-Paul et sont visibles toute l’année, tandis que les majestueuses baleines à bosse migrent le long des côtes réunionnaises durant l’hiver austral. Lors de ma sortie, nous avons eu la chance d’observer de près un groupe de dauphins joueurs, puis une baleine accompagnée de son baleineau – un moment magique et inoubliable !. De retour sur terre, accordez-vous un après-midi farniente sur la plage de la Saline ou de l’Ermitage. Sous l’ombre des filaos, on profite du sable blanc et du bruit apaisant du ressac sur la barrière. Pour le déjeuner, de nombreux food trucks et snacks le long de la plage proposent des menus simples (bonnes carry ou poissons grillés à déguster sur le pouce). En fin de journée, installez-vous face à l’océan pour admirer un coucher de soleil somptueux – la côte ouest offre des sunsets dignes des plus belles cartes postales, avec parfois le « rayon vert » visible à l’horizon par temps clair.

Jour 10 : Marché de Saint-Paul et vie locale – saveurs et artisanat

Pour s’immerger dans la culture locale, rien de tel que de flâner dans un marché réunionnais. Saint-Paul, berceau du peuplement de l’île, accueille chaque vendredi matin l’un des plus grands marchés forains de La Réunion. Si ce jour de votre itinéraire tombe un vendredi, allez-y dès l’ouverture (7h-8h) afin de profiter de la fraîcheur matinale. Le marché de Saint-Paul s’étend le long du front de mer, dans une joyeuse ambiance créole. On y trouve de tout : fruits exotiques (ananas Victoria, mangues, letchis en saison…), légumes et épices (vanille, curcuma, piment), gâteaux péi (bonbons miel, gâteau patate), artisanat local (vanneries, vêtements en madras, bijoux en coquillage) et bien sûr de quoi se restaurer sur place (samoussas croustillants, bonbons piment, jus de fruits frais pressés). C’est un festival de couleurs et de senteurs, et l’occasion de ramener quelques souvenirs ou cadeaux typiques. N’hésitez pas à goûter aux fruits dont vous ne connaissez pas le nom : les vendeurs vous les feront essayer avec le sourire.

Après ce bain de foule, retour au calme : vous pouvez passer le reste de la journée à Saint-Gilles-les-Bains, la station balnéaire voisine. Visitez par exemple l’Aquarium de La Réunion (petit mais bien fait, présentant la faune du lagon et du large, idéal pour les enfants ou en cas de météo maussade). À midi, installez-vous dans un restaurant de bord de plage à Boucan Canot ou Les Brisants pour savourer un poisson frais (le capitaine grillé ou un cari de thon, un délice). La plage de Boucan Canot est l’une des plus belles de l’île avec son long sable doré ; elle est équipée d’un bassin naturel et d’un filet anti-requins pour se baigner en sécurité. Vous pouvez passer l’après-midi sur place à bronzer et nager dans les zones autorisées. Alternativement, profitez de ce temps libre pour une activité que vous auriez envie de faire : pourquoi pas un baptême de plongée sous-marine dans le lagon ? De nombreux clubs à Saint-Gilles proposent des sorties d’initiation pour admirer les coraux et tortues en bouteille.

En fin de journée, faites un tour au port de Saint-Gilles – c’est l’heure où les bateaux de pêche rentrent, et il règne une ambiance conviviale sur les quais. Juste à côté, la petite plage des Roches Noires est aussi agréable pour le sunset et dispose d’une zone de baignade surveillée avec filet anti-requin. Le soir, si vous souhaitez un peu d’animation, Saint-Gilles offre des bars et restaurants branchés pour sortir (sur le port de plaisance notamment). Mais attention à ne pas vous coucher trop tard, car demain une expérience matinale vous attend !

Jour 11 : L’aube sur Mafate depuis le Maïdo – détente balnéaire et spa

Ce onzième jour offre un nouveau visage de La Réunion : celui des hauts plateaux de l’Ouest. Réglez votre réveil bien avant l’aube et prenez la route du Piton Maïdo dans le noir. Cette route montagneuse vous emmène en une heure environ depuis la côte (Saint-Gilles/Saint-Paul) jusqu’à 2 200 m d’altitude, au belvédère du Maïdo. Arrivez-y aux premières lueurs du jour (idéalement avant 6h) pour assister à un lever de soleil inoubliable. Le Maïdo offre l’un des plus spectaculaires points de vue de l’île : juste en contrebas s’étend tout le cirque de Mafate, avec ses pitons acérés, ses ravines profondes et quelques ilets minuscules habités par une poignée d’âmes. Aux premières lueurs, les remparts de Mafate passent du violet à l’orangé, tandis que la mer de nuages envahit progressivement les vallées – un spectacle grandiose qui récompense ceux qui se lèvent tôt. Prenez le temps de savourer ce moment magique, un café chaud à la main si vous avez pensé au thermos.

Si vous êtes randonneur, vous pouvez profiter d’être ici pour tenter une descente partielle dans Mafate : par exemple le sentier du Grand Bord démarre au Maïdo et permet de descendre jusqu’à La Brèche, un point de vue encore plus immersif (comptez 3h A/R, remontée éprouvante). Mais sachant que vous explorerez Mafate plus en détail demain, ce n’est pas une obligation aujourd’hui. En redescendant du Maïdo, faites une halte au relais du Maïdo (un petit parc de loisirs avec luges d’été et autres activités familiales), ou arrêtez-vous le long de la route pour une visite improvisée chez un producteur de géranium rosat par exemple : la région du Maïdo est connue pour ses distilleries artisanales d’huiles essentielles de géranium et vétiver. Une courte visite vous apprendra comment ces plantes sont distillées pour produire des huiles parfumées entrant dans la composition de parfums prestigieux.

En fin de matinée, vous voilà de retour sur la côte ouest, sans doute un peu fatigué de ce lever matinal. Profitez d’un après-midi libre pour vous reposer sur la plage ou à l’ombre des filaos. Vous pourriez opter pour un moment de bien-être, par exemple en réservant un massage ou un soin spa dans l’un des hôtels de la côte (beaucoup proposent des accès extérieurs). Offrez-vous ce petit luxe mérité après tant de kilomètres parcourus. Si vous êtes basé vers La Saline, le cadre du LUX Saint-Gilles* ou du Palm Hotel (si vous aviez fait un détour par le Sud) est propice à la détente avec spa, piscine à débordement, etc. En début de soirée, rendez-vous sur la plage de l’Hermitage pour un apéro improvisé : achetez quelques samoussas, bouchons (bouchées vapeur porc) et Dodo (bière locale) au snack du coin, et installez-vous sur le sable face aux couleurs du ciel. Peut-être même qu’un groupe de musiciens locaux jouera du maloya ou du séga pas loin, bande-son parfaite pour clore en douceur cette journée aux multiples visages.

Jour 12 : Immersion à Mafate – aventure 4×4 et randonnée à Cayenne

Le cirque de Mafate est souvent considéré comme le cœur authentique de La Réunion, accessible uniquement à pied ou en hélicoptère. Aujourd’hui, je vous propose une incursion insolite dans Mafate sans trop d’effort grâce à une combinaison 4×4 + randonnée facile. Au départ de Saint-Paul/Le Port, tôt le matin, vous avez rendez-vous avec un chauffeur 4×4 qui empruntera la piste de la rivière des Galets. Debout à l’arrière du pick-up, vous traversez littéralement la rivière à gué et roulez dans le lit caillouteux sur plusieurs kilomètres – sensations garanties ! Après environ 1h d’aventure sur cette piste hors du commun, le 4×4 vous dépose au lieu-dit Deux-Bras, porte d’entrée de Mafate côté ouest. À partir de là, continuez à pied sur le sentier (plat) menant à l’îlet Cayenne en une petite heure de marche. Vous voilà en plein cirque de Mafate, entouré de remparts vertigineux et coupé du monde. Cayenne est un minuscule hameau aux quelques cases nichées au confluent de deux rivières. Prenez le temps de vous y reposer, de discuter avec les habitants ou d’observer les tangues (hérissons locaux) qui fouinent. Nous avions emporté de quoi pique-niquer et avons déjeuné au bord de la rivière sous les filaos – un moment hors du temps. Après la sieste, le même chemin retour vous attend : on rebrousse chemin jusqu’à Deux-Bras, où le fidèle 4×4 vous récupère pour vous ramener vers la civilisation en fin de journée.

Cette journée Mafate, même courte, est une expérience forte : on réalise ce qu’était La Réunion d’antan, sans route, avec une nature omniprésente et des habitants vivant en autosuffisance dans ces îlets reculés. Si vous aimez marcher et aviez voulu y passer plus de temps, vous auriez pu envisager une randonnée de 2 jours avec nuit en gîte (par exemple Marla ou La Nouvelle via le Col des Bœufs). Mais pour un itinéraire de 15 jours équilibré, l’option 4×4 + balade à Cayenne offre un bel aperçu de Mafate sans trop puiser dans vos forces, tout en restant une aventure mémorable. Le soir, de retour sur la côte ouest, vous pourrez dire que vous avez touché du doigt l’âme sauvage de La Réunion.

Jour 13 : Matinée libre sur la côte – route vers Saint-Denis

Ce treizième jour est déjà l’avant-dernier complet de votre périple. Profitez d’une matinée libre sur la côte ouest pour faire ce qui vous ferait plaisir ou ce que vous n’avez pas encore eu le temps de faire. Envie d’une dernière baignade dans le lagon ? Enfilez votre maillot et repartez nager au milieu des poissons tropicaux une ultime fois. Besoin d’adrénaline ? Vous pourriez tenter un survol de l’île en hélicoptère ou en ULM au départ de l’aérodrome de Saint-Paul – survoler les cirques et le volcan depuis le ciel est une expérience exceptionnelle, bien que coûteuse, que beaucoup placent en point d’orgue de leur voyage. De nombreuses compagnies proposent des circuits en hélico de 45 minutes couvrant Mafate, Cilaos, Salazie, le Trou de Fer et la Fournaise. Les appareils filent dans les gorges étroites au ras des cascades… sensations garanties. Si votre budget le permet, c’est une activité à considérer, sinon ne vous en faites pas : vous avez déjà vu tant de merveilles de près !

Après le déjeuner, il est temps de quitter la côte ensoleillée pour remonter vers le nord. La route des Tamarins puis la route du littoral vous emmènent en environ 1h jusqu’à Saint-Denis, la capitale de La Réunion. C’est l’occasion de découvrir une autre facette de l’île : son patrimoine urbain et culturel. Installez-vous dans un hôtel du centre-ville ou dans les hauteurs de Saint-Denis (le quartier de La Montagne offre des vues superbes sur la ville et la mer). En fin d’après-midi, partez en balade dans le centre historique de Saint-Denis : flânez le long de la rue de Paris pour admirer les anciennes cases créoles à l’architecture élégante (certaines, comme la Maison Carrère, se visitent). Passez par le Grand Marché sur le boulevard Lancastel – un bazar couvert où l’on trouve de l’artisanat malgache, des objets en bois, des nappes brodées, des épices… idéal pour quelques achats de souvenirs de dernière minute. Ne manquez pas non plus un détour par le Barachois, le front de mer emblématique de Saint-Denis, avec ses canons pointés vers l’océan et sa promenade sous les badamiers. Au soleil couchant, les familles s’y retrouvent pour manger des glaces péi (sorbets letchi ou mangue) et des confiseries locales. On se joint volontiers à eux pour profiter de l’atmosphère animée et de la vue sur l’océan, une dernière fois. Ce soir, pour votre dernier dîner, offrez-vous un bon restaurant de la capitale : cuisine métissée réunionnaise dans un cadre créole chic, ou fruits de mer les pieds dans l’eau sur le littoral de Sainte-Marie voisin… les options ne manquent pas. C’est l’heure de trinquer à ces deux semaines extraordinaires ! 🥂

Jour 14 : Culture et dernières visites à Saint-Denis

Pour cette ultime journée complète sur l’île, concentrez-vous sur la découverte culturelle de Saint-Denis (et de ses environs). Le matin, vous pourriez visiter un ou deux musées selon vos centres d’intérêt. Le musée Léon-Dierx (art moderne) ou le muséum d’Histoire Naturelle (dans le Jardin de l’État) sont de bonnes options en cas de météo pluvieuse. Si le soleil brille, préférez une balade vers La Providence et le bas de la Rivière (quartiers historiques de la ville) pour y voir de jolies maisons créoles restaurées et l’ambiance populaire de ces quartiers. Un autre lieu emblématique est le temple hindou du Colosse (temple Kaylasson) à Saint-Denis, témoin de la diversité religieuse de l’île, ou encore la mosquée Noor-e-Islam (plus ancienne mosquée de France) que l’on peut apercevoir rue du Maréchal Leclerc.

Si vous disposez d’une voiture aujourd’hui, une escapade intéressante consiste à rouler vers l’est proche, par exemple jusqu’à Sainte-Suzanne pour admirer la cascade Niagara (si pas encore vue précédemment) ou jusqu’à Takapoto (belvédère de Takamaka) pour voir un dernier panorama époustouflant sur des chutes d’eau dans la vallée profonde de Takamaka – toutefois ce point de vue nécessite une bonne heure de route depuis Saint-Denis. Alternativement, montez en voiture jusqu’au village de La Montagne au-dessus de Saint-Denis : la route en corniche offre de superbes vues sur la ville et la côte nord, et vous trouverez là-haut quelques boutiques de produits du terroir pour faire le plein de vanille, de confitures de goyavier ou de rhum arrangé artisanal avant le départ.

Retournez ensuite à Saint-Denis pour le déjeuner. Profitez-en pour déguster une dernière spécialité locale que vous auriez manquée : un bouillon de coquillettes dans une gargote du Petit Marché (plat réunionnais inattendu à base de pâtes !), ou un massalé dans un restaurant tamoul, par exemple. La ville offre un véritable tour du monde culinaire à l’image de sa population métissée. L’après-midi, relaxez-vous au rythme de la ville : pourquoi pas un café gourmand en terrasse rue Maréchal Leclerc en regardant le ballet des passants, ou une marche dans le Jardin de l’État (beau jardin botanique en cœur de ville) pour apprécier une dernière fois la flore tropicale. Le Grand Marché (artisanat) et le Petit Marché (fruits et légumes) de Saint-Denis sont ouverts en semaine : c’est le moment idéal pour acheter quelques gousses de vanille Bourbon de qualité, du café « Bourbon Pointu » (l’un des cafés les plus rares au monde, cultivé à Grand-Coude !) ou d’autres produits locaux à glisser dans vos valises.

En soirée, préparez tranquillement vos bagages en faisant l’inventaire de toutes les aventures vécues en 14 jours… La Réunion vous en a fait voir de toutes les couleurs, et ce n’est pas fini : il reste encore le voyage du retour.

Jour 15 : Dernières heures et départ 💼

Selon l’heure de votre vol retour, vous aurez peut-être quelques heures le matin pour profiter une dernière fois de l’atmosphère réunionnaise. Si votre vol est l’après-midi, pourquoi ne pas faire un saut matinal au Mail de Rodrigues à l’Hermitage où se tient un petit marché dominical (si on est dimanche) ? Sinon, un dernier tour au Bazaar de Chinatown à Saint-Denis ou dans les boutiques de la rue Jean Chatel pourra compléter vos emplettes. Pour ma part, j’ai aimé simplement me balader tôt le matin sur le Barachois en respirant l’air marin et en me remémorant les moments forts du voyage. Vous ressentirez peut-être un brin de mélancolie au moment de rendre la voiture et d’arriver à l’aéroport Roland Garros, en pensant à toutes ces expériences accumulées en deux semaines. Mais ne soyez pas tristes : La Réunion est le genre de destination qui laisse des souvenirs impérissables et donne souvent envie de revenir, tant il y a encore à voir et à faire. Après 15 jours intenses, riches en émotions et en découvertes, il est l’heure de dire au revoir à l’île intense… et à bientôt, qui sait ? 😊

🗺️ Carte de l’itinéraire 15 jours à La Réunion

🌟 Expériences à faire pendant 15 jours à La Réunion

En deux semaines sur l’île intense, voici une sélection d’expériences incontournables à intégrer à votre programme (certaines figurent déjà dans l’itinéraire ci-dessus) :

  • Admirer des cascades grandioses : Niagara, Voile de la Mariée, Grand Galet… Les chutes d’eau sont légion à La Réunion. Ne manquez pas d’en contempler plusieurs, notamment dans les cirques et le long des routes de l’est. Les plus aventuriers pourront même se baigner dans certains bassins en contrebas (avec prudence).
  • Explorer les trois cirques : Salazie le verdoyant, Cilaos l’alpin, Mafate le sauvage. Chacun a son caractère. Parcourir leurs sentiers (à pied ou via des points de vue) est un must pour s’imprégner de la beauté montagneuse de l’île.
  • Profiter des points de vue spectaculaires : Le Maïdo sur Mafate, la Fenêtre des Makes sur Cilaos, le Belvédère de Takamaka sur des gorges profondes, ou encore le Pas de Bellecombe sur le volcan. Ces panoramas vous laisseront sans voix tant ils sont grandioses et photogéniques.
  • Gravir (ou approcher) le volcan du Piton de la Fournaise : Faire la randonnée jusqu’au sommet du volcan actif ou au moins marcher sur la Plaine des Sables et le Formica Léo est une expérience unique. Sentiment d’être sur Mars
    garanti ! Si une éruption se produit et que c’est accessible, c’est évidemment LE spectacle naturel à ne pas rater.
  • Se baigner et snorkeler dans le lagon : C’est à l’Hermitage, la Saline-les-Bains ou Trou d’Eau qu’on trouve les plus beaux lagons de La Réunion : eau chaude, transparente et pleine de vie. Palmes, masque et tuba vous ouvriront un monde coloré sous la surface (coraux, poissons tropicaux, parfois tortues). Le tout en sécurité puisque ces zones sont naturellement protégées des requins.
  • Faire du canyoning : La Réunion est un terrain de jeu réputé pour le canyoning. Les débutants peuvent essayer le canyon de Takamaka ou de Fleur Jaune à Cilaos avec un guide pro – sauts, rappels sous cascade et toboggans naturels au rendez-vous. Sensations fortes et fous rires garantis dans des décors fabuleux.
  • Explorer un tunnel de lave : Accompagné d’un spéléologue, partez sous terre dans les tunnels formés par d’anciennes coulées volcaniques. Muni d’un casque et d’une lampe, vous découvrirez des galeries secrètes avec stalactites de lave et reflets irisés – une aventure insolite et éducative sur la formation de l’île.
  • Survoler l’île en hélicoptère ou ULM : Certainement l’une des expériences les plus mémorables (et onéreuses) à faire. Survoler d’un coup d’aile le Trou de Fer, les cirques et la Fournaise, frôler les cascades géantes et voir l’ensemble de l’île intense depuis le ciel… Magique. Pour une alternative moins chère, le parapente à Saint-Leu offre déjà un bel aperçu vue du ciel.
  • Vivre la vibe locale aux marchés et en musique : Allez au moins une fois dans un marché forain (Saint-Paul, Saint-Pierre ou un petit marché dominical) pour l’ambiance, et assistez à un spectacle de maloya/séga (musiques et danses créoles) si l’occasion se présente. La Réunion, c’est aussi une identité culturelle forte à partager.
  • Déguster la gastronomie réunionnaise : Prenez le temps de goûter aux spécialités créoles : cari poulet, rougail saucisse, massalé cabri, samoussas, bonbon piment, gâteau patate, etc. Pourquoi ne pas participer à un atelier de cuisine créole pour apprendre à faire vous-même un rougail ? Vos papilles voyageront autant que vous.
  • Activités nautiques variées : Envie de mer ? Essayez le paddle ou le kayak transparent dans le lagon, un baptême de plongée, une sortie de pêche au gros au large, ou tout simplement une session de surf sur les spots autorisés (ou bodyboard dans les vagues du Vieux Port de Saint-Pierre). L’océan offre de belles aventures, mais toujours dans les zones autorisées et sécurisées bien sûr.

Et la liste pourrait continuer (randonnée équestre dans la savane de l’Ouest, golf, VTT de descente depuis le Maïdo, etc.). En 15 jours, vous aurez un aperçu déjà très complet des mille visages de l’île intense, entre aventure, détente, culture et plaisirs gustatifs.

❓ Questions fréquentes (FAQ)

Quel budget prévoir pour 15 jours à La Réunion ? (petit / moyen / grand)

Le budget peut varier énormément selon votre style de voyage (routard ou confort) et les activités choisies. Pour 15 jours à La Réunion, on peut estimer trois fourchettes :

  • Petit budget : en mode backpacker (auberges, petits hôtels ou camping, cuisine maison, bus ou auto-stop, peu d’activités payantes), il est possible de s’en tirer autour de 40 € par jour par personne sur place. Sur 15 jours cela fait ~600 € (hors vol). En incluant un vol A/R depuis la métropole autour de 700 € et quelques dépenses extra, un backpacker débrouillard peut envisager ~1 300-1 500 € tout compris. Cela suppose de dormir pas cher (gîtes communaux, bivouac autorisé), de manger pour 10-15 €/jour (cari à emporter, sandwichs du marché) et de privilégier les activités gratuites (randos, plages).
  • Budget moyen : en mode “classique”, la plupart des voyageurs dépensent environ 60-70 € par jour et par personne sur place. Pour un couple, comptez ~130 € par jour, soit ~1 950 € pour 15 jours (hors vols). Cela inclut : hébergements confort standard (60-100 €/nuit), location de voiture (~350 € pour 2 semaines), restaurants locaux ou snacks (15-20 € par repas et par personne) et quelques activités payantes (musées, sortie bateau, etc.). Avec les vols, le budget total avoisine 2 500-3 000 € à deux. C’est le budget que beaucoup prévoient pour profiter sans luxe excessif.
  • Grand budget : en mode “luxe / sans compter”, le ciel est la limite 😄. Si vous logez en hôtels de charme 4-5* à 200 € la nuit, mangez dans des restaurants gastronomiques et faites plusieurs activités onéreuses (hélicoptère ~400 € par personne, plongées, canyoning, etc.), la note grimpe vite. On peut facilement être sur du 100-150 € par jour par personne rien que sur place. Soit plus de 3 000 € pour 15 jours par personne, hors vols. Pour exemple, les voyageurs les plus dépensiers dépensent en moyenne ~99 € par jour et par personne sur l’île. Donc pour un couple, on serait autour de 200 €/jour, soit ~3 000 € les 15 jours (hors billets). Ajoutez des vols en classe éco (700-1000 € chacun) ou business, et d’éventuels guides privés, et on peut dépasser les 5 000 € par personne sans souci.

En résumé, en dessous de 1 500 € par personne tout compris c’est serré mais faisable en routard, autour de 2 000-2 500 € c’est confortable en se faisant plaisir sur quelques postes, et au-delà de 3 000 € c’est un voyage haut de gamme. Chacun adaptera en fonction de son style ! Le gros du budget ce sont les vols et l’hébergement/voiture. La vie sur place peut être raisonnable (on peut très bien manger pour pas cher dans les marchés ou barquettes à emporter à 5 €). À noter que la haute saison (vacances d’été austral, fêtes de fin d’année, etc.) voit les prix augmenter et les hébergements économiques pris d’assaut – mieux vaut réserver tôt.

Quelle est la meilleure période pour partir à La Réunion ?

La Réunion se visite toute l’année, mais on distingue deux grandes saisons :

  • L’hiver austral (mai à novembre) : C’est la période idéale pour voyager. Le climat est sec et ensoleillé, avec des températures douces (20-27°C sur la côte la journée) et fraîches en montagne la nuit. De mai à novembre, il pleut peu et il n’y a pas de cyclones. C’est parfait pour randonner, profiter de la plage sans canicule, et observer les baleines de juillet à octobre. Les panoramas sont souvent dégagés le matin (moins de brume). Août-septembre est un peu plus frais le soir, mais globalement c’est la haute saison touristique car météo au top.
  • L’été austral (décembre à avril) : C’est la saison chaude et humide. Sur la côte, les températures montent (souvent 30°C et +, avec une forte humidité). Les après-midis voient plus d’averses, surtout vers les montagnes. Janvier à mars est la période cyclonique : l’île peut être touchée par des cyclones tropicaux (phénomène aléatoire mais à ne pas négliger). Cela n’empêche pas de voyager (beaucoup de métropolitains viennent l’hiver européen), mais il faut composer avec les pluies (plutôt le soir ou brèves averses tropicales) et la végétation très fournie. L’avantage, c’est la période des fruits (litchis, mangues…) et des flamboyants en fleurs pour Noël ! Si vous voyagez en été austral, privilégiez le début ou fin de saison (décembre ou avril) quand les risques météorologiques sont plus faibles, et prévoyez une flexibilité d’itinéraire en cas de fortes pluies sur une zone (on peut souvent se rabattre sur une région plus ensoleillée le temps d’une journée).

En résumé, mai à novembre est optimal (mention spéciale pour octobre-novembre, temps sec et jacarandas en fleurs à Hell-Bourg !). Décembre à mars est la période la plus humide avec risque de cyclones – la baignade en lagon reste agréable (eau à 28°C) mais les randos peuvent être boueuses et certains sentiers fermés en cas d’alerte. Si vous n’avez le choix que de l’été austral, voyagez plutôt en décembre ou début janvier (avant le pic cyclonique) ou fin mars.

Enfin, un point à noter : la haute saison touristique à La Réunion correspond aux vacances scolaires locales et métropolitaines (décembre-janvier, juillet-août). Pendant ces périodes, il y a plus de monde sur les sites et les prix peuvent grimper, mais l’ambiance est aussi plus festive (pique-niques familiaux sur les plages le week-end, etc.). À vous de voir si vous préférez la tranquillité (hors vacances) ou l’animation.

Faut-il louer une voiture pour 15 jours à La Réunion ?

Oui, très fortement. Pour un voyage de 15 jours, louer un véhicule est quasiment indispensable si vous voulez être libre de vos mouvements. Les transports en commun existent (réseau de bus), mais ils sont peu pratiques pour les sites naturels : fréquences faibles, dessertes partielles (aucun bus n’ira au volcan par exemple), et perte de temps considérable. Avec une voiture, vous pouvez rayonner à votre guise, accéder aux départs de rando tôt le matin, et relier plusieurs points éloignés dans la même journée – bref, optimiser votre séjour.

La Réunion se prête très bien à un road trip en voiture : les routes sont globalement en bon état et bien indiquées. Prévoyez toutefois un petit modèle puissant si possible, car ça grimpe sec (les routes de montagne sont raides et sinueuses, un moteur un peu nerveux aide dans les côtes). Une citadine type Twingo ou Clio suffit pour 2-3 personnes, un SUV n’est pas nécessaire sauf à vouloir emprunter des pistes (mais la plupart sont interdites aux locataires de toute façon). Automatique ou manuelle selon vos préférences, sachez juste qu’il faut être à l’aise avec les démarrages en côte 😉.

Le budget location tourne autour de 20-30 € par jour pour une petite voiture en réservant à l’avance, soit ~300-400 € pour 15 jours. L’essence est un peu plus chère qu’en métropole (comptez ~1,7 €/L en 2025), mais les distances ne sont pas énormes (l’île fait 70 km de diamètre). Parking généralement facile et gratuit hors centre-ville. À Saint-Denis, privilégiez les hébergements avec parking car en voirie c’est payant.

Alternatives : si vraiment vous ne souhaitez pas conduire, il existe quelques excursions guidées en minibus qui couvrent les grands sites (volcan, Salazie, Cilaos, etc.) Vous pouvez aussi combiner bus + taxi localement, mais sur 15 jours ce sera vite contraignant et pas forcément beaucoup moins cher au final. Mon conseil pour un séjour itinérant de deux semaines : prenez la voiture de location dès l’aéroport et rendez-la à la fin, vous gagnerez un temps précieux et pourrez voir des coins reculés à votre rythme. La liberté n’a pas de prix ! (Ou plutôt si : celui d’une location de voiture, que vous ne regretterez pas d’avoir payée.)

Peut-on faire La Réunion sans être un grand marcheur ?

Tout à fait, oui ! Même si La Réunion est un paradis des randonneurs, on peut très bien en profiter sans enchaîner les treks difficiles. De nombreux sites naturels sont accessibles en voiture ou via de courtes balades plutôt que de longues marches. L’ouest de l’île en particulier offre plein d’options “zéro effort (ou presque)” pour en prendre plein les yeux.Voici quelques conseils si vous n’êtes pas un gros marcheur :

  • Privilégiez les points de vue routiers : Le Maïdo (vue sur Mafate) s’atteint en voiture, la Fenêtre des Makes donne sur Cilaos après 10 min de marche, le Pas de Bellecombe offre le spectacle du volcan sans rando, le belvédère de Takamaka accessible en voiture donne sur des cascades géantes… Bref, pour chaque cirque ou paysage, il y a souvent un belvédère accessible motorisé qui permet de profiter du panorama sans randonnée harassante.
  • Balades courtes plutôt que randos engagées : Beaucoup de merveilles sont à portée de petites balades de 30 min à 1h. Par exemple, le sentier du Bassin des Aigrettes à Saint-Gilles (court accès à des cascades), la marche vers la cascade Grand Galet (20 min), la visite de Hell-Bourg et des thermes (quelques pas), voire des randos “famille” comme la boucle du Trou de Fer (1h depuis Bélouve) ou la cascade du Voile de la Mariée (quelques minutes). Renseignez-vous sur la durée et la difficulté avant de partir, beaucoup de sentiers sont aménagés et faciles.
  • Activités alternatives : À la place de marcher pour voir Mafate, vous pouvez faire un tour en hélico ou un vol en parapente pour le survoler. Plutôt que grimper au volcan, faites une excursion 4×4 jusqu’à l’enclos (ou la Cité du Volcan pour les explications). Pas envie de randonner 3h pour une cascade ? Optez pour le canyoning où le guide vous amènera en 4×4 au plus près et vous fera progresser dans la rivière avec des cordes… plus ludique que la marche ! Envie de nature sans transpirer ? Allez snorkeler dans le lagon tranquille, c’est plat 😁
  • Se ménager et choisir ses batailles : Sur 15 jours, vous pouvez cibler 2-3 randonnées “phares” de niveau modéré (par ex. randonnée dans Mafate sur une journée, ou le sentier de la Canalisation des Orangers, ou le Piton de la Fournaise si vous vous en sentez capable) et faire du tourisme plus classique le reste du temps. Rien ne vous oblige à faire des treks tous les jours. Vous pouvez très bien “kiffer La Réunion sans randonner” en profitant des plages, de la gastronomie, des visites culturelles et d’activités ludiques.

En bref, oui on peut découvrir La Réunion sans être sportif de haut niveau. Vous verrez certes moins l’intérieur de Mafate que les grands marcheurs, mais vous aurez accès à 80% des sites grâce aux routes et à des efforts modérés. L’île intense porte bien son nom pour les randonneurs, mais elle sait aussi se montrer douce et accessible pour les contemplatifs. Prenez simplement votre temps, privilégiez les matinées (météo plus dégagée) et n’hésitez pas à vous offrir quelques extras (survol, 4×4) pour compenser l’absence de longues marches : vos yeux et votre cœur seront comblés malgré tout.

Quelles sont les plages les plus belles de La Réunion ?

La Réunion n’est pas une destination « 100% plage » comme Maurice peut l’être, mais elle compte tout de même de magnifiques plages variées – sable blanc corallien, sable noir volcanique, lagons turquoises ou criques sauvages. Les plus belles plages se trouvent sur la côte ouest et sud-ouest de l’île (de Saint-Gilles à Saint-Pierre). Voici mon Top 5 personnel des plages réunionnaises à voir :

  1. L’Ermitage-les-BainsLA plage carte postale par excellence. Sable blond, lagon bleu translucide, filaos ombragés… C’est la plus grande plage de l’île, très appréciée des familles car la baignade y est naturellement protégée par le récif (pas de filet nécessaire) et l’eau est peu profonde. Idéale pour le snorkeling et le farniente. Ambiance conviviale le week-end avec les pique-niques créoles.
  2. La Saline-les-Bains – Juste dans le prolongement sud de l’Ermitage, la plage de la Saline offre le même lagon paradisiaque, avec un peu moins de monde. Sable blanc et cocotiers au rendez-vous. C’est l’une de mes préférées pour nager calmement parmi les poissons multicolores.
  3. Boucan Canot – Superbe plage au nord de Saint-Gilles, réputée pour son ampleur : longue bande de sable blond bordée de belles villas et d’hôtels. La baignade y est autorisée dans une zone surveillée avec filet et une piscine naturelle entre les rochers. Quand la houle n’est pas trop forte, c’est un bonheur de s’y baigner et de profiter du cadre. Au coucher du soleil, Boucan est the place to be avec ses bars de plage.
  4. Les Roches Noires – Petite plage au cœur de Saint-Gilles-les-Bains, juste à côté du port de plaisance. Sable clair, eau limpide et un filet de protection font de cette plage urbaine un spot sympa pour se rafraîchir après le marché ou l’aquarium. Ambiance jeune et sportive (spot de surf à côté, zone de baignade surveillée à l’intérieur du filet).En soirée c’est animé, on peut enchaîner avec un resto ou un bar sur le port.
  5. Grande Anse – Située près de Petite-Île (entre Saint-Joseph et Saint-Pierre), c’est la plus belle plage du sud sauvage. Sable blanc légèrement corallien (rare sur la côte sud), cocotiers penchés sur la plage, pelouse et aires de pique-nique aménagées… Le site est splendide, très apprécié des locaux le week-end. En revanche la baignade y est dangereuse (courants, requins) : on se contente de barboter dans le bassin naturel protégé par les rochers à une extrémité, ou simplement de profiter du paysage. Au lever du soleil, Grande Anse offre une lumière magique pour les photographes.

Mention honorable : la plage de Saint-Pierre (lagon du sud) pour son lagon agréable en ville, la plage de l’Étang-Salé pour l’expérience du sable noir (et son aspect sauvage, même si baignade déconseillée hors du petit bassin), et la plage de Trou d’Eau (à La Saline) pour son côté plus intimiste du lagon de l’Ermitage.

⚠️ Sécurité baignade : Rappelons que la Réunion a connu un risque requin non négligeable ces dernières années. La baignade et le surf sont interdits hors des zones protégées par le lagon ou des filets anti-requins. Tenez-vous en aux zones autorisées (panneaux et drapeaux signalent clairement où on peut se baigner). Aucune attaque n’a été enregistrée dans les lagons ou zones surveillées depuis la mise en place des mesures de protection. Donc profitez des plages, mais respectez bien les consignes. Le lagon, lui, est parfaitement sûr et délicieux pour se rafraîchir toute l’année ! 😎

Pourquoi partir deux semaines à La Réunion ?

En quinze jours à La Réunion, on a l’impression de vivre plusieurs voyages en un. Peu d’endroits au monde offrent une telle variété sur un si petit territoire : plages tropicales idylliques, montagnes démesurées rappelant les Alpes, volcan en éruption comme à Hawaï, cultures et religions plurielles comme un bout d’Asie perdu dans l’océan Indien… La Réunion, c’est la promesse d’un dépaysement total sans quitter la France, avec le confort de repères familiers (langue, monnaie) mais l’exotisme garanti des paysages et de la culture. En deux semaines sur place, vous aurez eu le temps de : randonner dans des cirques verdoyants, vous baigner dans un lagon cristallin, approcher un volcan actif, goûter aux saveurs métissées d’un cari au feu de bois, danser au son du séga, observer le ballet des baleines ou des paille-en-queue, et surtout rencontrer des Réunionnais d’une incroyable gentillesse et fierté de leur île.

Deux semaines, c’est vraiment la durée idéale pour une première découverte : suffisamment pour voir l’essentiel sans courir, en gardant du temps pour le farniente et l’imprévu. Évidemment, vous ne verrez pas tout (il restera toujours une cascade cachée ou un sentier non parcouru), mais vous repartirez avec des souvenirs inoubliables et le sentiment d’avoir approché l’âme de cette « île intense ». Personnellement, ce voyage m’a marqué à vie : j’ai encore en tête les couleurs du couchant sur le lagon de l’Hermitage, la sensation du sol qui vibre légèrement sous mes pieds au sommet du Piton de la Fournaise, le parfum des fleurs de vanille à Hell-Bourg, le goût pimenté d’un rougail saucisse partagé dans une case créole…

Alors « Pouqué pas nous ?», comme on dit en créole : pourquoi ne pas tenter l’aventure de ces deux semaines à La Réunion ? Que vous soyez amateur de grands espaces, de plongée, de culture ou juste en quête de détente au soleil, l’île vous comblera par ses multiples facettes. Préparez vos chaussures de marche (et vos tongs !), votre appétit et votre curiosité, et en avant pour un voyage authentique et dépaysant. La Réunion lé là – elle vous attend de pied ferme pour vous offrir ce qu’elle a de meilleur, et vous comprendrez alors pourquoi on l’appelle l’île intense. Bon voyage !