Jour 1 : Arrivée et premières merveilles (Bolzano – Lago di Carezza – Val Gardena)
Matin : Votre périple débute à Bolzano, porte d’entrée du Tyrol du Sud. Si vous arrivez tôt (par avion via Vérone ou en voiture depuis la France), profitez-en pour flâner dans le centre historique de Bolzano et déguster un cappuccino sur la piazza Walther. En fin de matinée, prenez la route en direction des Dolomites : en moins d’une heure de voiture, vous atteignez le légendaire Lago di Carezza.
Après-midi : Le Lago di Carezza, surnommé le Lac Arc-en-ciel, émerveille par ses eaux turquoise dans lesquelles se mirent les pics du Latemar. Une courte promenade (20-30 min) permet d’en faire le tour et de varier les points de vue. La route panoramique SS241 vous y mène facilement et un parking (env. 1 € de l’heure) est disponible juste à côté. Prenez le temps d’admirer ce joyau alpin, surtout le point de vue principal qui offre la meilleure perspective sur le lac et les montagnes. Après ce premier aperçu enchanteur, continuez votre route vers le nord-est. En chemin, vous pouvez faire une pause gourmande à Nova Levante pour goûter un strudel aux pommes tiède ou un sandwich au speck, spécialités du Sud-Tyrol. Dans l’après-midi, mettez le cap sur la Val Gardena. Pour rejoindre ce haut lieu des Dolomites, l’itinéraire le plus rapide consiste à redescendre vers la vallée de l’Adige puis remonter vers Ortisei (Comptez environ 1h30 de route depuis le Lago di Carezza pour ~80 km).
Soirée : Installation à Ortisei, charmant village montagnard de Val Gardena réputé pour ses chalets fleuris et son artisanat du bois. En soirée, flânez dans la zone piétonne d’Ortisei, entre boutiques de sport et cafés typiques. Régalez-vous d’un dîner montagnard : pourquoi pas une polenta crémeuse accompagnée de cèpes ou des canederli (boulettes de pain au speck) arrosés d’un verre de vin du Trentin. Nuit à Ortisei ou dans les environs (de nombreux hébergements alpins chaleureux y sont disponibles). L’excitation monte, car demain les grands panoramas des Dolomites vous attendent ! (Conseil : Profitez des longues journées d’été pour absorber un maximum de sites. Cette première journée totalise ~120 km de route dans la journée.)
Jour 2 : Alpages et villages de carte postale (Alpe di Siusi – Val di Funes)
Matin : Levez-vous aux aurores pour vivre un moment magique sur l’Alpe di Siusi (Seiser Alm), le plus haut plateau alpin d’Europe. Depuis Ortisei, un téléphérique ou une route sinueuse mène à Compatsch (1 850 m), cœur de cet alpage. Aux premières lueurs, les sommets du Sassolungo et du Sciliar se teintent de rose – un spectacle saisissant. Baladez-vous sur les sentiers faciles qui serpentent entre chalets et prairies verdoyantes parsemées de fleurs sauvages. Respirez l’air pur et laissez-vous bercer par le tintement des cloches des vaches. L’Alpe di Siusi est un paradis pour les familles aussi : les enfants apprécieront de courir en liberté dans ces grands espaces, ou même une balade en calèche disponible en été.
Après-midi : Redescendez de l’alpage en fin de matinée et mettez le cap vers l’un des villages les plus photogéniques des Dolomites : Santa Maddalena, dans la Val di Funes. Environ 45 minutes de route vous mènent à ce hameau de carte postale. Célèbre pour sa petite église San Giovanni in Ranui posée dans un pré avec en toile de fond les imposantes aiguilles des Odle, Santa Maddalena offre l’un des panoramas les plus emblématiques du Tyrol du Sud. Garez-vous à l’entrée du village (parking payant quelques euros) et rejoignez à pied l’aire panoramique aménagée d’où admirer et photographier ce paysage de rêve. Une anecdote : le champ autour de la chapelle étant privé, un droit d’entrée (4 €) a été instauré pour accéder au plus près de l’église, car l’afflux de visiteurs avait contrarié les propriétaires locaux. Pour une vue gratuite, un petit promontoire en bois 200 m avant le village permet d’embrasser l’ensemble du panorama. Dans le village, profitez-en pour savourer un déjeuner simple et typique – par exemple un plat de spätzle aux épinards ou une assiette de charcuteries locales.
Soirée : Après cette journée riche en images idylliques, prenez la route vers le col de Gardena pour vous rapprocher de la prochaine étape. Une trentaine de kilomètres vous séparent du col en passant par Selva di Val Gardena. La route grimpe en lacets vers le Passo Gardena (2 136 m), offrant au passage de superbes vues sur le massif du Sella. Arrivé au sommet du col en fin de journée, installez-vous dans un refuge-hôtel ou redescendez quelques kilomètres jusqu’à Corvara en Alta Badia pour la nuit. Ces villages d’altitude sont paisibles le soir et vous pourrez déguster une cuisine italo-tyrolienne copieuse dans un décor de bois sculpté. (Exemple d’hébergement : un gasthof familial avec demi-pension pour ~60-80 € par personne). Rechargez bien vos batteries, car le lendemain vous attend une route légendaire des Dolomites.
Jour 3 : La grande route des cols (Passo Sella – Passo Pordoi – Cortina d’Ampezzo)
Matin : Au programme, un road trip inoubliable sur la Grande Route des Dolomites, enchaînant des cols panoramiques. Depuis Corvara, rejoignez Passo Pordoi en traversant Arabba. La montée vers le Passo Pordoi (2 239 m) se fait par une succession de 28 lacets spectaculaires, bien connus des cyclistes du Giro. Arrêtez-vous au sommet du col : un vaste belvédère et quelques cafés permettent de profiter de la vue sur le glacier de la Marmolada au loin. Les plus aventureux pourront emprunter le téléphérique du Sass Pordoi (environ 20 € l’aller-retour) qui vous dépose à 2 950 m d’altitude. De là-haut, le panorama à 360° sur les Dolomites est à couper le souffle : on surnomme d’ailleurs ce sommet la “Terrasse des Dolomites”. Vous apercevrez les Trois Cimes de Lavaredo, le massif du Sella, le Sassolungo et bien d’autres géants de roche claire. Si la météo est clémente, c’est une expérience à ne pas manquer pour les amateurs de vues aériennes.
Après-midi : Redescendez du Pordoi et poursuivez la route vers Passo Sella (2 218 m), que vous atteignez en repassant par le Val di Fassa. Le col Sella marque la frontière entre Trentin et Sud-Tyrol, encadré par les parois abruptes du Sella et le majestueux pic du Sassolungo. Garez-vous au col (grand parking disponible) et partez pour une courte promenade jusqu’au refuge Comici ou simplement jusqu’aux prairies au pied du Sassolungo. Le paysage est grandiose, idéal pour un pique-nique face aux montagnes. En été, de nombreuses marmottes pointent le nez autour des sentiers – ouvrez l’œil et vous en verrez sans doute. Après cette pause nature, reprenez la route en direction de Cortina d’Ampezzo. Pour cela, deux options : emprunter le Passo Falzarego (2 105 m) via Arabba et le Val Cordevole, ou repasser par la vallée et longer les contreforts des Dolomites de Belluno. L’option par les cols (Falzarego) est la plus scénique : paysages lunaires et vestiges de la Grande Guerre (comme des forts et tunnels) jalonnent le chemin vers Cortina. Arrivée en fin d’après-midi à Cortina, station chic nichée au pied des montagnes et hôte des Jeux Olympiques d’hiver de 2026.
Soirée : Flânez dans le centre élégant de Cortina d’Ampezzo, entre boutiques de montagne haut de gamme et vieilles auberges. Profitez-en pour goûter à la gastronomie vénitienne revisitée à la montagne : un risotto crémeux aux cèpes, ou des casunziei (raviolis locaux à la betterave) par exemple. Cortina offre un large choix d’hébergements, des hôtels historiques du corso Italia aux B&B plus abordables en périphérie. Nuit à Cortina ou vers Misurina, selon votre programme du lendemain. (Note : Cette journée est intense en route – environ 100 km seulement, mais presque 3h de conduite sans compter les arrêts – toutefois les paysages exceptionnels compensent largement le temps passé au volant.)
Jour 4 : Randonnée d’altitude aux Tre Cime di Lavaredo
Vue panoramique sur les Tre Cime di Lavaredo, emblème des Dolomites italiennes.
Matin : C’est le grand jour pour les amoureux de randonnée : l’ascension vers les mythiques Tre Cime di Lavaredo (Drei Zinnen en allemand). Depuis Cortina, rejoignez le Lac de Misurina (30 min de route) puis la route à péage qui monte jusqu’au parking du refuge Auronzo (2 333 m). En haute saison, l’accès en voiture est réglementé : il faut réserver en ligne un créneau et s’acquitter d’un péage (environ 30-40 € par voiture pour la journée). Alternativement, des navettes depuis Misurina ou Dobbiaco permettent de monter sans stress et à moindre coût. Une fois au Rifugio Auronzo, le décor est planté : face à vous se dressent les trois célèbres monolithes rocheux, symboles des Dolomites. L’itinéraire classique fait le tour des Tre Cime en environ 3 à 4 heures de marche (10 km, dénivelé modéré de ~400 m). Le sentier, bien marqué, vous mène d’abord au Refuge Lavaredo puis à la Forcelle Lavaredo, offrant un point de vue frontal saisissant sur ces trois cimes alignées. Poursuivez jusqu’au Refuge Locatelli/Dreizinnenhütte, où une halte s’impose pour admirer le panorama : en contrebas, de petits lacs alpins reflètent les parois verticales. Le retour boucle par l’autre versant des Tre Cime, avec à vos pieds la vallée verdoyante. Prévoyez picnic et eau en quantité, car même si des refuges jalonnent le parcours, les prix sont élevés et l’altitude peut déshydrater. En chemin, vous croiserez peut-être des marmottes et profiterez des centaines de fleurs alpines en été. Astuce : partez tôt le matin pour éviter la foule sur le sentier et les orages parfois présents l’après-midi.
Après-midi : Redescendez vers midi ou en début d’après-midi. Si le timing le permet, faites un crochet par le Lago di Misurina, charmant lac entouré de forêts, pour un déjeuner tardif en terrasse ou une simple gelato avec vue. La descente vous ramène ensuite vers la vallée de Landro : arrêtez-vous au bord de la route pour admirer le Lago di Landro (Dürrensee), lac placide d’un bleu laiteux avec en toile de fond les Tre Cime vues de loin – un paysage qui rappelle les Rocheuses canadiennes d’après certains voyageurs. En fin de journée, rejoignez la région de Dobbiaco/Villabassa dans la Val Pusteria, aux portes du parc de Fanes-Sennes-Braies. Installation pour la nuit dans un hébergement de la vallée : c’est idéal pour être à proximité de la prochaine étape tôt le lendemain. Pour le dîner, profitez une dernière fois des spécialités montagnardes : pourquoi pas un plat de goulash à la tyrolienne ou des pâtes fraîches aux cèpes ? La nuit tombe sur les Dolomites, et avec elle le sentiment d’avoir touché du doigt la grandeur de ces montagnes uniques.
Jour 5 : Lacs de légende et fin du voyage (Lago di Braies)
Lago di Braies aux eaux émeraude, l’un des lacs les plus emblématiques des Dolomites.
Matin : Le cinquième jour débute en beauté au Lago di Braies (Pragser Wildsee), sans doute le lac le plus célèbre des Dolomites. Pour en profiter pleinement, arrivez dès l’aube (avant 9h) : la lumière est magique et les foules encore absentes. Depuis Villabassa, une route de 20 minutes vous mène au parking du lac (pensez à réserver votre place en ligne en haute saison, ou à utiliser les navettes mises en place entre 10 juillet et 10 septembre). À l’arrivée, le spectacle est féérique : des eaux turquoise cristallines reflètent une immense paroi calcaire et les pins sombres qui l’entourent. Le petit embarcadère en bois avec ses barques alignées ajoute au charme vintage du lieu. Faites le tour du lac par le sentier facile (3,5 km, ~1h de marche tranquille) pour découvrir des perspectives variées, entre cascades, plages de galets et forêt. Louer une barque (environ 20 € la demi-heure) est une expérience romantique et fun si le budget le permet, mais pagayer n’est pas indispensable pour apprécier la beauté du Braies. Chaque recoin de ce lac alpin invite à la contemplation – on comprend pourquoi il a servi de décor à des films et attiré tant de visiteurs ces dernières années.
Après-midi : Il est temps de dire au revoir aux Dolomites. Selon votre point de retour, vous pouvez soit reprendre la route vers la France (par Bolzano puis Vérone, environ 6-7h de route jusqu’à Lyon par exemple), soit rendre votre voiture à Venise (3h de route) si vous étiez venu en avion. Sur le chemin du départ, n’hésitez pas à faire une halte à Bressanone (Brixen), jolie ville historique où déguster un dernier cappuccino italien sur la piazza Duomo, ou à faire un détour par le Lac de Garde si vous disposez d’une journée supplémentaire. Le cœur un peu lourd, vous quittez ces montagnes magiques en emportant des souvenirs impérissables : lever de soleil rosé sur les cimes, silence des alpages fleuris, frisson au bord des précipices calcaires, et l’accueil chaleureux des Dolomitains mi-italiens mi-tyroliens. Arrivederci Dolomiti ! (Budget estimé : environ 50 € de carburant pour l’ensemble de l’itinéraire de ~300 km, et prévoyez 40 € de plus en péages/parkings divers – dont Tre Cime et Braies – sur les 5 jours.)
🗺️ Carte de l’itinéraire dans les Dolomites
🌟 Expériences à faire dans les Dolomites
Une visite réussie des Dolomites ne serait pas complète sans vivre certaines expériences incontournables :
- Randonner autour des Tre Cime di Lavaredo : le tour de ces trois pics emblématiques est un must pour tous niveaux – paysages lunaires garantis.
- Lever de soleil à l’Alpe di Siusi : admirer les premières lueurs illuminer le Sassolungo sur l’alpage verdoyant, un moment de pure magie photographique.
- Traverser les grands cols en voiture ou moto : Passo Sella, Gardena, Pordoi ou Falzarego offrent des panoramas époustouflants à chaque virage – un régal pour les amateurs de route scénique.
- Faire une via ferrata : berceau des via ferrata, les Dolomites proposent de nombreux parcours sécurisés le long des parois (par ex. la via ferrata Ivano Dibona ou la via delle Trincee) pour goûter à l’aventure verticale en toute sécurité, encadré si possible par un guide.
- Se détendre dans un refuge d’altitude : passer une nuit en refuge de montagne (comme au refuge Lagazuoi ou au refuge Locatelli) pour contempler le coucher de soleil puis le ciel étoilé à 2 500 m d’altitude, et goûter une polenta fumante en salle commune.
- Visiter des lacs de montagne : au-delà des célèbres Braies et Carezza, d’autres lacs méritent le détour, comme le Lago di Sorapis au bleu laiteux après une randonnée de 2-3h, ou le Lago di Dobbiaco facile d’accès en famille.
- Goûter la gastronomie locale : s’attabler dans une malga (ferme-auberge) pour déguster un repas typique : fromages d’alpage, soupe d’orge, speck (jambon fumé) et schlutzkrapfen (raviolis tyroliens), le tout arrosé d’un bon vin blanc du Haut-Adige.
- Parcourir l’Alta Via 1 : pour les randonneurs aguerris, emprunter une section de cette haute route mythique traversant les Dolomites du nord au sud. Même sur une journée, vous aurez un aperçu de la beauté sauvage des massifs moins fréquentés.
- Prendre de la hauteur en téléphérique : montez sans effort à des belvédères incroyables : citons la terrasse panoramique du Lagazuoi (accessible depuis le Passo Falzarego), ou le téléphérique de Marmolada (point culminant des Dolomites à 3 343 m) pour marcher sur le glacier (attention, vérifier l’ouverture et les conditions).
- Découvrir l’histoire de la Grande Guerre : les Dolomites ont été un front de la Première Guerre mondiale. Visitez le musée en plein air des Cinque Torri (tranchées restaurées) ou le musée de la Guerre à Cortina pour comprendre cet héritage historique poignant en arpentant les mêmes sentiers que les soldats d’altitude.
Chaque expérience dans les Dolomites est l’occasion de tomber un peu plus amoureux de cette région alpine unique, où l’aventure, la culture et la nature se rencontrent à chaque pas.
❓ Questions fréquentes sur les Dolomites
Quel budget prévoir pour 5 jours dans les Dolomites ?
Le budget dépendra grandement de votre style de voyage. Pour un petit budget, en logeant en camping ou auberges et en cuisinant vous-même, comptez environ 50 à 70 € par jour et par personne, soit autour de 300 € pour 5 jours (hors transport jusqu’à la région). Cela implique des hébergements économiques (camping ~20 €/nuit, auberges ~30 €/nuit), des pique-niques le midi et quelques repas simples. Pour un budget moyen, avec hébergements confortables (hôtels 2-3* ou pensions ~80-120 €/nuit) et restaurants occasionnels, prévoyez plutôt 100 à 150 € par jour/personne. Sur 5 jours, cela fait entre 500 et 750 € par personne, ce qui couvre hôtel, repas variés, carburant, quelques téléphériques et entrées. Pour un budget “confort” ou haut de gamme, avec hôtels de charme ou refuges haut de gamme, restaurants gastronomiques et activités payantes (guides, spa, etc.), tablez sur au moins 200 € par jour/personne. Un couple dépensant ce niveau de budget pourra facilement investir 2 000 € sur 5 jours en profitant pleinement de toutes les expériences. À noter que certains postes de dépense dans les Dolomites peuvent surprendre : les téléphériques et parkings cumulés peuvent représenter une somme non négligeable (prévoir ~15-20 € par trajet de téléphérique, et certains parkings comme Tre Cime ou Braies coûtent 20-40 €). Anticipez ces coûts dans votre budget pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, pour économiser, voyagez hors saison et réservez vos hébergements en avance – les prix d’août notamment peuvent doubler par rapport à juin ou septembre.
Quelle est la meilleure période pour visiter les Dolomites ?
La meilleure période dépend de vos centres d’intérêt, mais l’été reste idéal pour un voyage découverte et randonnée. De mi-juin à mi-septembre, presque tous les sentiers sont accessibles, les refuges et remontées mécaniques sont ouverts, et la météo est globalement clémente (températures de 15 à 25°C en journée). Juillet-août offrent la certitude d’avoir tous les services ouverts, mais ce sont aussi les mois les plus fréquentés (et les plus chers). Juin et septembre sont d’excellents compromis : météo souvent agréable (attention aux névés en haute altitude en tout début d’été), moins de foule, et tarifs d’hébergement un peu plus doux. Les couleurs d’automne fin septembre-début octobre, avec les mélèzes dorés sous les premières neiges, offrent un spectacle sublime – en revanche, beaucoup d’infrastructures touristiques ferment dès fin septembre, et certaines routes de col peuvent être fermées par les premières neiges en octobre. L’hiver, les Dolomites se transforment en paradis du ski (nombreux domaines skiables dans le Dolomiti Superski), de la raquette et de la cascade de glace. Les paysages enneigés sont féeriques, mais évidemment la randonnée pédestre classique n’est plus possible et plusieurs routes de montagne ferment. Le printemps (avril-mai) est la période la plus délicate : la fonte des neiges rend de nombreux sentiers boueux ou impraticables, et la météo est très variable. Mieux vaut attendre juin pour profiter pleinement des balades. En résumé, pour un voyage orienté balades et lacs alpins, la période fin juin à début septembre est optimale. Pensez simplement à réserver à l’avance pour juillet-août, et à partir tôt le matin pour profiter sereinement des sites en haute saison.
Peut-on se déplacer facilement en voiture dans les Dolomites ?
Oui, la voiture est même le moyen le plus pratique pour explorer les Dolomites en toute liberté. Le réseau routier est très bon et bien entretenu, avec des routes asphaltées menant à la plupart des vallées et des cols. Les principaux accès se font par de grandes vallées (Val Pusteria, Val Badia, Val di Fassa, Val Gardena…) qui sont reliées par d’impressionnants cols de montagne pour passer de l’une à l’autre. Conduire dans les Dolomites demande toutefois un peu d’expérience : attendez-vous à des routes étroites et sinueuses en altitude, avec de nombreux lacets et un dénivelé important. La prudence est de mise dans les virages serrés et il faut souvent partager la chaussée avec des cyclistes, motards ou camping-cars en été. Cela dit, les Italiens sont habitués et courtois au volant, et la signalisation est claire. En voiture standard, vous n’aurez pas de problème particulier (un véhicule compact et un moteur suffisamment puissant pour monter est recommandé). Les vitesses sont limitées comme en France (50 km/h en agglomération, 90 sur départementales, 130 sur autoroutes). Le stationnement est bien organisé sur les sites touristiques majeurs, mais souvent payant. Prévoyez du liquide pour les parcmètres des lacs et départs de randonnée (ex : ~6 € la journée à Carezza, ~20 € à Braies, ~30 € à Tre Cime). En haute saison, certains accès routiers sont restreints aux voitures aux heures de pointe, avec mise en place de navettes (exemple : route du Lago di Braies fermée en journée en août, route des Tre Cime régulée). Renseignez-vous à l’avance et n’hésitez pas à utiliser les navettes quand c’est proposé : elles sont fréquentes et évitent le stress du parking. Enfin, pour les longs trajets, notez que les autoroutes italiennes sont à péage (venant de Milan/Vérone vers Bolzano par exemple). En somme, la voiture vous donnera une flexibilité maximale pour ce road trip dans les Dolomites, à condition d’accepter quelques défis de conduite en montagne et de planifier un minimum vos étapes.
Les Dolomites sont-elles adaptées à un voyage en famille ?
Absolument, les Dolomites peuvent être une destination formidable en famille. Les Italiens adorent les enfants et les infrastructures touristiques s’adaptent bien aux familles. Avec de jeunes enfants, vous apprécierez les nombreuses balades faciles et accessibles : le tour du Lago di Braies ou du Lago di Carezza se fait sans difficulté même avec une poussette tout-terrain. De nombreuses remontées mécaniques permettent d’accéder à de hauts plateaux sans effort, idéal pour profiter de panoramas grandioses en famille (par exemple le télécabine de l’Alpe di Siusi ou celui de Seceda). En haut, on trouve souvent des aires de jeux ou des animaux de ferme à approcher, ce qui ravit les plus petits. Les pré-ados et ados sportifs trouveront leur bonheur dans des randonnées un peu plus longues (comme aux Tre Cime, tout à fait faisable avec des enfants de 8-10 ans et plus, à leur rythme). On peut également pratiquer le vélo en famille sur d’anciennes voies ferrées transformées en pistes cyclables (la piste San Candido–Lienz, très douce en descente, est un classique). Pour les ados en quête de sensations, pourquoi ne pas essayer une via ferrata facile avec un guide, ou du VTT de descente sur les pistes balisées ? Côté logistique, prévoyez de faire des pauses fréquentes car les routes sinueuses peuvent incommoder certains enfants (emportez de quoi grignoter et s’hydrater, et roulez doucement). Les restaurants proposent volontiers des demi-portions ou des plats simples appréciés des plus jeunes (pâtes, pizzas, schnitzel/frites de style autrichien). Quant aux hébergements, beaucoup d’hôtels ou appartements proposent des chambres familiales ou des services adaptés (lit bébé, chaise haute, parfois piscine). Enfin, la sécurité est globalement bonne dans la région : les sentiers fréquentés sont bien entretenus, et les Italiens veillent à ce que les enfants soient les bienvenus partout. En somme, oui, les Dolomites conviennent très bien à un voyage en famille, en adaptant un peu le programme selon l’âge : mixez des activités nature ludiques (balades, lacs, vélo) avec du temps libre et n’oubliez pas une petite pause gelato quotidienne – le bonheur des petits comme des grands !
Faut-il réserver les hébergements à l’avance dans les Dolomites ?
En haute saison (juillet-août), il est fortement recommandé de réserver vos hébergements à l’avance, idéalement plusieurs mois en amont pour les nuits de juillet et surtout août. Les Dolomites sont une région très prisée l’été : les charmants hôtels de montagne et auberges familiales peuvent afficher complet des semaines à l’avance, notamment dans les zones touristiques comme Cortina d’Ampezzo, Val Gardena, Alta Badia ou autour des lacs célèbres. Réserver tôt vous permettra d’avoir du choix (emplacement, type de logement) et des tarifs raisonnables. Les prix ont tendance à grimper à l’approche de la date si l’offre se raréfie. En moyenne saison (juin, septembre), la réservation anticipée reste conseillée, mais vous pourrez parfois trouver des chambres quelques jours avant, sauf pour les weekends prolongés. En juin et septembre, beaucoup d’hôtels réduisent leurs effectifs voire ferment tout ou partie, donc ne comptez pas sur une offre pléthorique sur place sans réservation. En basse saison (hiver hors ski, ou mi-saison d’avril-mai), de nombreux hébergements ferment complètement, il faut donc de toute façon planifier et réserver ce qui est ouvert. Un cas particulier concerne les refuges de montagne : si vous prévoyez une nuit en refuge d’altitude, la réservation est quasiment obligatoire en été tant la demande est forte (parfois plusieurs mois à l’avance pour les refuges au pied des Tre Cime, de la Marmolada, etc.). Même en randonnée itinérante, ne partez pas sans avoir vos nuitées sécurisées, sous peine de mauvaises surprises le soir venu. Enfin, notez que les politiques d’annulation sont généralement flexibles jusqu’à quelques jours avant l’arrivée, ce qui permet de réserver tôt et d’ajuster si besoin. En conclusion, oui, mieux vaut réserver à l’avance pour profiter sereinement de votre voyage dans les Dolomites, surtout en été. Cela vous évitera de tourner en rond en fin de journée à la recherche d’une chambre et vous pourrez vous concentrer pleinement sur les découvertes et randonnées. Et si vous êtes adepte de spontanéité, envisagez le camping-car ou le van aménagé : les campings aussi peuvent être pleins en été, mais avec un van autonome il existe des aires tolérées qui offrent plus de flexibilité (toujours en respectant la réglementation locale).
Pourquoi visiter les Dolomites cet été ?
Visiter les Dolomites cet été, c’est l’assurance de vivre un dépaysement total sans quitter l’Europe. Ces montagnes uniques au monde offrent un cocktail d’expériences capable de combler tous les voyageurs. D’abord, les paysages : vous serez entouré de panoramas à couper le souffle, où des pics calcaires aux teintes rosées dominent des forêts verdoyantes et des lacs aux eaux transparentes. Chaque lever et coucher de soleil y devient un spectacle inoubliable. Ensuite, l’été est la saison idéale pour profiter pleinement des Dolomites : les journées longues et ensoleillées invitent à la randonnée sur des sentiers fleuris, à la baignade rafraîchissante dans un lac alpin après une balade, ou à une simple sieste dans un pré face aux cimes. C’est aussi l’occasion de découvrir une riche culture alpine, à la croisée de l’Italie et de l’Autriche : en été, les villages vivent au rythme des fêtes traditionnelles en costume tyrolien, des marchés de producteurs et des soirées animées en refuge. Enfin, visiter les Dolomites en été permet de trouver la fraîcheur de la montagne et d’échapper aux canicules urbaines, tout en dégustant le meilleur des deux gastronomies (un strudel en dessert après des pâtes fraîches, qui dit mieux ?). Authentiques, grandioses et accueillantes, les Dolomites constituent une destination estivale d’exception – une aventure naturelle et humaine qui vous marquera pour longtemps, que vous partiez en couple, en famille ou entre amis. Préparez sacs à dos et appareils photo : cet été, les Dolomites n’attendent que vous !